Montée de l’extrême droite, descente des anti-fa

Ce samedi 27 novembre 2021, WeshCulture s’est déplacé à Ménilmontant pour couvrir la manifestation antifasciste organisée et animée par les groupes antifascistes et anti-racistes notamment l’Action Anti Fasciste Paris Banlieue. Rejoint par les collectifs contre les violences policières et certaines organisations politiques comme le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), les manifestants ont défilé au gré des chants et des fumigènes perçant le brouillard parisien.

Avec la montée d’une extrême droite, dont les têtes se multiplient, les collectifs antifascistes ont décidé de protester dans la rue et de revendiquer un Paris antifasciste.

Avec la montée d’une extrême droite, dont les têtes se multiplient, les collectifs antifascistes ont décidé de protester dans la rue et de revendiquer un Paris antifasciste. Le cortège s’élance. Banderoles et pancartes pointées vers le ciel, mégaphones stridents, enceintes et tambours, l’ambiance est mouvementée mais sereine. La première étape est la place de la République. Jeunes comme adultes, étudiants comme retraités, tous chantent et crient leur slogans.

La densité du cortège s’agrandit au fur et à mesure, mais les autorités policières ont pris leurs précautions : à droite comme à gauche, par devant et par derrière, les manifestants se retrouvent encadrés par un déploiement considérable de CRS.

Le cortège s’élance. Banderoles et pancartes pointées vers le ciel, mégaphones stridents, enceintes et tambours, l’ambiance est mouvementée mais sereine.

Difficile de sortir du cortège une fois dedans. Même les journalistes doivent présenter à plusieurs reprises leurs cartes de presse pour sortir du rectangle policier. Une manifestante âgée d’une soixantaine d’années nous exprime son dépit de voir autant de « flics » contrôler la manifestation. Pour elle, leur présence est parfois plus dangereuse que celle des « fachos ». Elle ajoute que c’est la première fois qu’elle voit autant de CRS mobilisés pour ce nombre de manifestants. Présente à la manifestation contre les féminicides organisées par le collectif féministe Nous Toutes, elle manifeste aujourd’hui contre les groupes racistes et fascistes qui ont été capable d’attaquer les femmes et les hommes qui manifestaient le samedi d’avant.

Les manifestants se diversifient : le cortège est rejoint par des groupes de gilets jaunes, des syndicats étudiants comme Solidaire, soutenu par des groupes de « médics ». Tous avancent au rythme imposé par la police.

Le cortège reprend. A la sortie de République une bouteille de verre éclate, un pétard explose, les fumigènes se multiplient, les chants s’intensifient, on saute sur place, on agite les banderoles, l’ambiance réchauffe la pluie. Le Chatelet est en vue.

Les manifestants se diversifient : le cortège est rejoint par des groupes de gilets jaunes, des syndicats étudiants comme Solidaire, soutenu par des groupes de «médics ». Tous avancent au rythme imposé par la police.

Le message est passé : pas d’extrême droite au pouvoir, pas d’extrême droite dans Paris, pas d’extrême droite dans nos rues.

Le temps passe et le cortège, toujours autant encadré, atteint l’île de la cité. L’ambiance et l’intensité ne fléchissent pas, le pas est déterminé et se dirige désormais vers Saint-Michel. Si l’ambiance se tend parfois, la manifestation ne s’enflamme pas et aucune violence n’est constatée entre les policiers et les manifestants.

Le message est passé : pas d’extrême droite au pouvoir, pas d’extrême droite dans Paris, pas d’extrême droite dans nos rues.

Antonin.

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