Quand la pêche pèche, peut-on encore manger du poisson ?

Surfez sur les sites d’Oceana, de Greenpeace, de WWF ou encore de ENV, les plus grandes organisations de préservation et de protection des océans. On y parle de pailles en plastique, de sacs plastiques, de pétrole, mais jamais de la pêche. Pourtant, c’est l’industrie halieutique qui est la plus dévastatrice.



Image issue du film documentaire Seaspiracy, Ali Tabrizi




La négligence du rôle des océans dans la crise climatique



Surfez sur les sites d’Oceana, de Greenpeace, de WWF ou encore de ENV, les plus grandes organisations de préservation et de protection des océans. On y parle de pailles en plastique, de sacs plastiques, de pétrole, mais jamais de la pêche. Pourtant, c’est l’industrie halieutique qui est la plus dévastatrice. Alors, à quoi bon interdire les pailles en plastiques qui représentent 0,03% du plastique présent dans l’océan, quand on sait que les filets de pêches sont responsables de 55% du plastique dans l’océan?


L’océan absorbe plus de CO2 que tous les arbres sur terre et les algues, les coraux, et le reste de cette si précieuse flore sous-marine stockent 93% du CO2 que nous, humains, émettons. Alors pourquoi s’insurger de la déforestation de l’Amazonie quand on néglige les fonds marins, dont la surface déforestée est de 4milliards d’hectares par an, c’est à dire 160x plus importante que sur terre ?




Le mythe de la pêche durable



Et non, l’imposture des ONG de protection de l’océan ne s’arrête pas là ! Filiales du

groupe « Earth Island Institute », ces organisations délivrent des labels commerciaux incitant à la consommation. Ces labels comme le « Marine Stewardship Council» sont basés sur des « critères de durabilité particulièrement flous », et n’offrent aucune garantie, dénonce le journal MrMondialisation.


Sea Shepherd a été la première à dénoncer l’hypocrisie de ces organisations faussement militantes et l’activité lucrative qui se cache derrière ces labels douteux. En effet, comment parler de durabilité lorsque 5 millions de poissons sont tués chaque minutes ?


Crise humanitaire occulte et piraterie

Le marché halieutique s’est internationalisé

et repose, de manière globale, sur un système corrompu dans lequel esclavage et travail forcé sont de mise. Ainsi, en 15 ans, 360 000 employés de pêche sont morts en mer. « Nous n’avions pas l’eau potable, on devait collecter l'eau de la climatisation.


Et on était souvent battus si la pêche n'était pas assez bonne, même quand on était malades. », confie Rahmattulah à l’OBS, employé de pêche de 24 ans. Les autorités étatiques indonésiennes et thaïlandaises couvrent ces activités de pêche souvent illégales. Comme toujours, un marché corrompu qui rapporte, c’est un marché qui gagne la complicité des états!

Le végétarisme, une solution ?

Il n’est donc, vous l’aurez compris, jamais préconisé par les institutions étatiques et organisations précitées de diminuer, voire de stopper sa consommation de poisson. Pourtant, ne serait-ce pas la solution la plus efficace, au vu des désastres exposés, pour protéger les océans? Les pailles en inox et les tote-bags ne nous suffiront pas pour mener l’affront. Une solution: faire le tri dans son assiette, boycotter, dénoncer.


Lisa Grailhe

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